17 hours ago
Terre-Neuve-et-Labrador percevra des redevances
Steve Crocker, ministre de l'Industrie, de l'Énergie et de la Technologie, affirme que son ministère suit de près l'évolution de l'industrie et qu'il proposera un régime de redevances approprié si l'une des exploitations d'hydrogène éolien proposées se réoriente vers l'énergie éolienne.
(St. John's) Malgré un marché de l'hydrogène vert en berne, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador affirme qu'il prévoit toujours de percevoir des redevances auprès de l'industrie naissante des énergies renouvelables de la province.
Sarah Smellie
La Presse Canadienne
Steve Crocker, ministre de l'Industrie, de l'Énergie et de la Technologie, affirme que son ministère suit de près l'évolution de l'industrie et qu'il proposera un régime de redevances approprié si l'une des exploitations d'hydrogène éolien proposées se réoriente vers l'énergie éolienne.
Il a également indiqué que la société d'électricité d'État de la province interviendrait si l'une des entreprises se présentait pour alimenter le réseau électrique de la province.
« Il s'agit d'une ressource qui, en fin de compte, appartient à la population de Terre-Neuve-et-Labrador, a déclaré M. Crocker. Nous le ferions certainement pour tout autre projet éolien, comme nous l'avons fait pour la conversion de l'énergie éolienne en hydrogène. »
Terre-Neuve-et-Labrador dispose d'un « cadre fiscal » pour percevoir les redevances et les avantages découlant des projets proposés sur les terres de la Couronne qui utiliseraient l'électricité générée par l'énergie éolienne pour produire de l'hydrogène. Ces avantages comprennent des droits pour les terres publiques, une taxe de 4000 $ par mégawatt sur l'électricité éolienne et des redevances sur l'eau qui entreraient en vigueur une fois les coûts des projets récupérés.
Ce cadre est spécifique aux projets utilisant l'énergie éolienne pour produire de l'hydrogène.
Six entreprises ont réservé des terres publiques pour développer des projets d'hydrogène vert dans la province, mais elles ne sont pas toutes à jour dans le paiement des redevances qu'elles doivent au gouvernement, a rapporté La Presse Canadienne en juin.
Le mois dernier, des dirigeants de certaines de ces entreprises ont déclaré, lors d'une conférence sur l'énergie à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, qu'ils envisageaient des projets éoliens, le marché de l'hydrogène vert étant à la traîne. Ces entreprises espèrent utiliser l'énergie éolienne pour générer de l'électricité afin de produire des produits à base d'hydrogène, puis les vendre à des acheteurs en Europe.
Il a été difficile de conclure des accords contraignants avec les acheteurs afin de rendre les projets viables, ont confié les dirigeants.
Entre-temps, plusieurs personnes ont exprimé leur impatience de recevoir l'appel d'offres pour des projets d'énergie renouvelable de Newfoundland and Labrador Hydro.
Jill Pitcher, porte-parole de la société d'État, a indiqué que Newfoundland and Labrador Hydro prévoyait de publier une déclaration d'intérêt pour les énergies renouvelables « dans les prochaines semaines ».
« Des discussions sur les redevances ou les avantages auront lieu pendant le processus de déclaration d'intérêt », a écrit Mme Pitcher dans un courriel.
Le ministre Crocker a précisé que son ministère n'avait reçu aucune « correspondance officielle » de la part d'entreprises d'hydrogène vert indiquant leur intention de s'écarter de leurs plans de conversion de l'énergie éolienne en hydrogène. Tout changement devra être approuvé par le gouvernement provincial, a-t-il ajouté.
La province réserve près de 4000 kilomètres carrés de terres publiques aux six entreprises qui proposent des projets de conversion de l'énergie éolienne en hydrogène sur l'île de Terre-Neuve. Jusqu'à présent, un projet – le projet de 16 milliards de World Energy GH2 dans l'ouest de Terre-Neuve – a franchi le processus d'évaluation environnementale de la province. Trois autres sont en cours.
Le ministre de l'Industrie, de l'Énergie et de la Technologie s'est dit optimiste quant au décollage du secteur de la conversion de l'énergie éolienne en hydrogène.
« Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais nous constatons toujours un vif intérêt », a-t-il affirmé.